Pour des
campagnes
vivantes

Systèmes pâturants

Permettre aux animaux de valoriser la ressource sur pied

Faire pâturer la diversité des ressources fourragères de son milieu, qu’elles soient herbacées ou ligneuses, pour plus d’économie du système et d’autonomie des éleveurs.euses. Des prairies semées de plaine, aux landes et parcours de végétation semi-naturelle de montagne, ces systèmes privilégient au maximum le pâturage pour nourrir leur troupeau herbivore.

40 groupes qui échangent sur la thématique
60 animateurs.trices qui accompagnent des éleveurs.euses

Les systèmes herbagers :

Le principe : faire pâturer de l’herbe aux herbivores !

On ne parle pas forcément de système tout herbe : la démarche est de pâturer au maximum ses prairies d’associations Graminées/Légumineuses par le pâturage tournant. La part du pâturage dans l’alimentation variera en fonction des conditions pédoclimatiques du territoire et des contraintes physiques de la ferme.

Depuis plus de 20 ans, les éleveurs.euses herbagers produisent des référentiels pour décrire les intérêts économiques, sociaux et environnementaux de ces systèmes et accompagner celles et ceux qui souhaiteraient les mettre en place. Ils.elles continuent de s’interroger et de faire évoluer leurs systèmes pour répondre aux attentes sociétales et s’adapter aux changements climatiques.

Le pâturage des végétations semi naturelles

Les herbivores ne pâturent pas que de l’herbe !

La valorisation de milieux semi-naturels, landes, garrigues, parcours, zones humides, est le corollaire logique de l’optimisation du pâturage et présente plusieurs atouts : la possibilité de produire de la viande et du lait sur des terres que l’agriculture peine à valoriser, la préservation de terres plus fertiles et accessibles pour d’autres productions alimentaires, l’entretien d’espaces naturels remarquables riches en biodiversité ayant un effet très positif sur les paysages et le terroir.

Ces pratiques s’appuient sur des savoirs-faire spécifiques passant par l’observation de la végétation et de ses animaux.

 

Découvrez comment se passe le quotidien des fermes au travers de nos fiches “le travail en pratique”
Et notamment…Valoriser des végétations semi-naturelles, Du temps pour soi au moment de l’estive…

La santé animale

Garder ses animaux en bonne santé est au cœur du métier d’éleveur.euse et pourtant il est difficile d’être autonome sur ces questions d’expert.

Les groupes d’éleveurs.euses Civam échangent sur les problématiques de santé animale rencontrées dans les fermes et testent souvent des pratiques de soin alternatives. Mais avant toute intervention, comment atteindre un équilibre sanitaire dans son troupeau ? Et soigner son troupeau avec des plantes c’est possible ? Retrouvez ici nos mémos dédiés à l’accompagnement d’éleveurs.euses sur la santé animale.

Le collectif Plantes en élevage auquel participe le Réseau Civam s’est donné pour mission de contribuer à l’évolution de la réglementation sur l’usage de la phyto et aromathérapie. Ses arguments et ses actions pour rétablir la légalité de ce savoir-faire paysan, sont à retrouver sur www.plantesenelevage.fr

L’engraissement au pâturage

L’engraissement au pâturage des animaux destinés à produire de la viande est un réel choix à contre-courant des standards actuels qui conduisent à produire de la viande essentiellement en bâtiment à base d’aliments importés, dans une logique de rendement rapide. A l’inverse, engraisser au pâturage c’est maximiser la ressource pâturable sur pied. C’est se réapproprier un ensemble complexe de techniques : choix des races, éducation des animaux à la diversité des ressources, durée d’engraissement plus longue, techniques de pâturage, etc. C’est aussi parler d’enjeux économiques (diminution des charges, valorisation des produits) et environnementaux (diminutions des intrants, bien-être animal, relocalisation).

Les groupes CIVAM accompagnent de nombreux élevages sur l’engraissement au pâturage et tentent de caractériser cette pratique pour la valoriser.

Découvrez comment se passe le quotidien des fermes au travers de nos fiches “le travail en pratique”
Et notamment…Travailler dehors quasi toute l’année

Ressources

Articles

Monotraite et bon usage des ressources en système pâturant

Un groupe membre du Civam Adage en Ille et Villaine s’est réuni fin mars pour une journée dédiée à la monotraite.  A partir de la question « comment ne plus traire 2 fois par jour ? », il a exploré différents scénarios, emmenant vers des débats sur le travail et l’exploitation des ressources en système herbager ! Aperçu.

Mission perpet®: l’outil pour bien faire vieillir ses prairies

En septembre dernier, un petit groupe d’agriculteurs et d’agricultrices s’est retrouvé chez Cyrille, éleveur de vaches laitières à Pancé (35) pour tester “Mission PERPET®”, le nouvel outil d’accompagnement collectif au vieillissement des prairies, élaboré par le Réseau Civam, l’Idele et l’Inrae. Reportage.

Pâturage hivernal, ressource à part entière

Avec quelques points de vigilance, il est possible de faire pâturer des prairies d’âges et de sols variés durant l’hiver sans accélérer leur vieillissement, c’est-à-dire sans dégrader la flore ni perdre en densité du couvert.

Témoignage de Gaëtan Bodiguel, éleveur en Bretagne sud et “sèche”

Favoriser le bien-être animal par l’utilisation de médecines douces

De nombreux groupes, au sein du réseau Agriculture Durable de Moyenne Montagne, travaillent sur la thématique du bien-être animal et des soins alternatifs, depuis une dizaine d’années. La question du bien-être animal fait partie de la réflexion autour de l’agriculture durable, en lien avec la relation homme-animal, la recherche d’autonomie et la limitation de l’utilisation d’antibiotiques. Découvrez ci-dessous différentes initiatives et témoignages de paysan.nes du Massif Central .

10 enseignements pour bien faire vieillir ses prairies

Parfois, dans une même ferme, des prairies temporaires arrivent à bien vieillir tandis que leurs voisines, non ! Partant de ce constat, les acteurs du projet PERPET ont étudié l’évolution de prairies bien implantées dans  87 exploitations de bretonnes et ligériennes, pendant quatre ans. Découvrez les conclusions de ce projet de Recherche-Action

Le travail des «  Pâtureur.ses » à la loupe

Comment se caractérise le travail dans différents types de systèmes pâturants ? Comment accompagner les agriculteur.rices en individuel ou en collectif qui souhaitent changer ou ont déjà changé de système, sur les questions de travail ?

Une animatrice raconte le travail de recherche-action Transaé (2016-2020)

Changement climatique – Des arbres fourragers pour nourrir les troupeaux ?

Peut-on pâturer les arbres, arbustes et lianes quand il fait sec ?  Le dispositif agroforestier récemment mis en place à l’Inra de Lusignan permettra bientôt de fournir des indications précieuses sur les conditions optimales d’usage, de protection et d’exploitation de nombreuses espèces de ligneux au pâturage, sans trop compliquer le travail de l’éleveur en production laitière. Premiers résultats.

Que fait-on des veaux mâles ?

“Et pour les veaux mâles on fait quoi ?…On les vend en filière industrielle ?” En effet, les veaux mâles -et même tous les veaux, mâles ou femelles, qui ne restent pas renouveler les troupeaux laitiers- filent en élevages industriels où ils sont alimentés à la poudre de lait et soignés aux antibiotiques. Ce qui pose un souci d’éthique, de bien-être animal, de cohérence et d’autonomie de nos modes de production.

Pourquoi engraisser des animaux au pâturage ?

« Les animaux dans les prés, c’est habituel. Mais les engraisser à l’herbe pâturée l’est beaucoup moins ! » C’est pourquoi le réseau CIVAM a organisé une rencontre d’échanges de pratiques à l’automne en Gâtine, afin de capitaliser sur le sujet et de trouver des pistes de développement. Visites de fermes qui engraissent ovins et bovins à l’herbe et présentation de leur projet de charte de qualité « 100% herbe» ont été l’occasion d’aborder de nombreuses questions. Tour d’horizon.

Pourquoi investir dans un boviduc ?

Dépenser 30 000 €, 50 000 € dans un boviduc ? Vous n’y pensez pas ! Et ma logique économe-autonome? Nombreux sont pourtant les pâtureurs heureux de l’avoir fait : le boviduc permet d’envoyer leur vaches travailler de l’autre côté de la route à la place de l’éleveur, en délestant celui-ci du stress de la traversée de la chaussée avec le troupeau.  Voilà qui plus est un matériel qui ne va pas tomber en panne d’électronique et n’a nul besoin de fioul, ni de lubrifiants pour rendre service au quotidien.  Bref, un investissement “béton”, mais aidé de manière très diverse par les collectivité Trois témoignages.